Un PFS global

Cohabitons avec le sauvage

Le Plan Faune Sauvage (PFS)

Les étapes à suivre

Qui peut faire un PFS ?

Le Plan Faune Sauvage (PFS)

Créé par Biodiversit’up, le Plan Faune Sauvage souhaite répondre à une question : comment faire en sorte que les humains fassent davantage attention à la faune qui les entoure afin de minimiser le nombre de ces animaux pris en charge par les centres de sauvegarde/soins français ? Ceci sera possible uniquement si on peut remettre la vie sauvage au cœur de notre vie humaine grâce à une cohabitation respectueuse et éthique des êtres-vivants.

Mais par où commencer ? De très nombreux acteurs environnementaux travaillent déjà sur la biodiversité de par des suivis naturalistes, la création de réserves, parcs et autres zones refuges ou encore via la sensibilisation de tous les publics. Alors comment s’insérer dans cet univers afin d’apporter notre pierre à l’édifice tout en proposant quelque chose de nouveau ? Dans un premier temps, nous nous concentrons sur une catégorie très spécifique de la biodiversité : la macro-faune. C’est-à-dire la faune qui peut être prise en charge par les centres français. Dans un second temps est venu la notion de respect, notion très importante pour notre entreprise puisque l’interaction humaine doit être aussi minime que possible. Pour ce faire, les nouvelles technologies sont un outil indispensable. Et enfin, la volonté d’aider sans rendre les animaux sauvages dépendants à l’humain. En mélangeant tout ceci est arrivé le cœur de ce PFS : l’installation de nichoirs (oiseaux) et de gîtes (mammifères).

De l'animal sauvage au végétal

Le PFS est à considérer comme une première étape d’une bonne cohabitation avec les animaux sauvages. En effet, l’objectif n’est pas de les rendre dépendants de l’humain à cause des installations réalisées. De plus, l’installation de gîtes et nichoirs sans prise en compte des variables environnementales serait un non-sens. Tout le biotope entourant le Plan Faune Sauvage doit donc être pris en compte. C’est pourquoi, en année n+1, nous proposons la continuité du PFS grâce à la démarche « de l’animal sauvage au végétal ». À l’aide de l’expertise d’associations spécialisées, un audit des végétaux (strate herbacée, arbustive et arborée) est réalisé afin de parvenir à un projet de re-végétalisation via l’utilisation d’essences uniquement locales, patrimoniales et qui ont un bienfait pour la faune sauvage (arbres à baies ou fruits, important couvert végétal y compris en hiver…). Grâce au « plan faune sauvage » combiné à la démarche « de l’animal sauvage au végétal » Biodiversit’up souhaite proposer un objectif final sur 5 années : n’utiliser les nichoirs que pour une vision moyen-terme (5 ans) et laisser les végétaux prendre le relais (pousse de 4 à 5 ans). La finalité étant toujours la même : aider les animaux sauvages mais ne pas les rendre dépendants aux humains.

Cohabitons respectueusement avec la vie sauvage

Johanna CHOPIN

Fondatrice, Biodiversit'up

Biodiversit’up reverse 10% de ses bénéfices au centre de sauvegarde/soins du département ou de la région.

Les étapes à suivre

Pour la Plan Faune Sauvage ainsi que la démarche « de l’animal sauvage au végétal », des étapes sont nécessaires afin de mener à bien ces projets. Tandis que le PFS est proposé en une année n, la seconde démarche est à réaliser l’année suivante. Toutes les étapes ont une démarche naturaliste spécifique, toutefois elles ont toutes d’autres points communs : une communication interne et externe ainsi qu’une sensibilisation de toutes les parties-prenantes sont également réalisées par nos équipes.

Étape 1 : l’audit des espaces extérieurs

Voir les photos des prospections et audits dans la galerie << ici >>

Objectif de l'étape numéro 1

Avant de penser à installer des nichoirs et gîtes, il est nécessaire de connaître la faune locale et celle susceptible de cohabiter avec les personnes présentes sur ce milieu. Grâce à un travail collaboratif avec les associations naturalistes locales (offre de prestation financière par Biodiversit’up dans notre mission de partage des richesses), un suivi sera réalisé par des acteurs du territoires (salariés ou bénévoles selon les associations partenaires). Cet audit permettra de créer une cartographie regroupant les espèces (oiseaux, mammifères, reptiles) présentes et celles pouvant être présentes. À la suite de ce travail, un bilan sera fourni afin de déterminer avec nos équipes quels sont les nichoirs et gîtes à privilégier.

En parallèle : une communication pour tous

Afin que ce « plan faune sauvage » soit pris en compte et accepté par toutes les personnes travaillant sur la structure ou liées à celle-ci, Biodiversit’up propose la mise en place d’une communication interne et externe poussée. Grâce à cela, les risques de dégradations mais également de non-compréhension et de rejet sont réduits au maximum.

Communication externe : elle débute notamment dès la signature de la convention de partenariat via l’envoi au listing-presse de notre entreprise d’un communiqué de presse relatant le projet et valorisant la structure qui s’y est engagée. Les réseaux sociaux de Biodiversit’up sont également utilisés afin d’augmenter la visibilité de ce plan.

Communication interne : plusieurs canaux sont utilisables en fonction de ceux déjà utilisés par la structure qui s’engage dans ce plan. Ces explications regroupent les missions et objectifs de Biodiversit’up, la présentation du « plan faune sauvage » et l’explication des étapes qui seront réalisées au sein de leur organisation avec une planification. Selon les besoins, notre équipe réalise un mail, un flyer, un article pour un intranet ou encore des réunions de présentation.

Focus sur : un suivi naturaliste

Au-delà du soutien financier apporté aux associations naturalistes locales (via la prestation réalisée pour cette phase d’audit), l’objectif de ce travail collaboratif est également d’aider, dans le recensement des populations et espèces présentes, les experts en faune de chaque territoire. Grâce à cela, les plans faune sauvage de Biodiversit’up contribuent également à développer les connaissances environnementales tout en participant à la mise à jour des atlas (communaux, régionaux, nationaux ou internationaux).

Étape 2 : le choix et l’installation des gîtes et nichoirs

Objectif de l'étape numéro 2

De très nombreux nichoirs et gîtes existent et peuvent avoir parfois d’infimes différences, mais qui vont pourtant assurer l’installation d’une espèce plus qu’une autre. Leur choix est donc très important. Pour ceci, Biodiversit’up propose un catalogue regroupant tous les nichoirs et gîtes pouvant être utilisés sur le territoire français. Les fournisseurs de matières premières ont été scrupuleusement choisis et identifiés en amont, afin de respecter un cahier des charges environnemental où la gestion éco-responsable des forêts est demandée en privilégiant les essences locales. Bien sûr, le bois est brut et l’utilisation d’apports extérieurs minimisée au maximum (vis, colle…). Les gîtes et nichoirs sont ensuite installés dans les espaces extérieurs des structures selon des règles strictes (hauteur minimale d’installation, position du trou d’envol au sud-est ou sud-ouest…). Cette mise en place est réalisée par les équipes de Biodiversit’up avec un système de maintien des nichoirs et gîtes choisi pour ne pas « blesser » l’arbre porteur.

En parallèle : une sensibilisation de toutes les parties-prenantes

Plusieurs outils et/ou moments d’échanges peuvent être proposés afin de sensibiliser les personnes qui seront ou pourraient être liées à ce « plan ». Afin de minimiser les risques et assurer une mise en place viable, les groupes ne seront pas invités à participer à la mise en place des nichoirs et gîtes. Néanmoins, un « tour du propriétaire » pourra être proposé le jour même ou dans les jours suivants afin d’expliquer la démarche. En parallèle, des panneaux explicatifs seront proposés dans un rayon de 10m autour des installations afin d’éclaircir l’objectif du « plan faune sauvage » mis en place par leur structure. Pour finir, notre équipe invite ses partenaires à privilégier le relationnel humain en proposant des temps d’échanges d’une ou deux heures aux parties-prenantes. Au-delà des informations fournies au sujet des missions de Biodiversit’up, des objectifs du « plan » réalisé et de l’engagement de leur organisation, une discussion et une formation autour des « bons gestes à avoir face à un animal blessé » seront proposées.

Cette étape bénéficie également d’une communication externe via la réalisation d’un communiqué de presse et la valorisation des moments d’installation et d’échanges avec les parties-prenantes sur nos réseaux sociaux.

Focus sur : des nouvelles technologies

L’être humain étant assez curieux, cela peut être tentant d’aller ouvrir un toit de nichoir/gîte ou jeter un coup d’œil par les trous d’envol ou d’aération. Malheureusement, cette curiosité peut avoir des effets négatifs en provoquant un dérangement. Au-delà de l’aspect lié à la santé de l’animal (le stress peut générer des crises cardiaques), une couvée ou une portée peut être abandonnée à la suite d’une interaction humaine. Mais, c’est à cet instant que se pose une des principales questions liées à la cohabitation avec les animaux sauvages : pour protéger il faut comprendre, alors comment faire si on ne peut pas voir ? C’est à ce moment précis que les nouvelles technologies entrent en jeu.

Biodiversit’up a sélectionné deux caméras à vision nocturne parfaites pour la pose en nichoir et gîte. Ces micro-caméras ont une durée de batterie importante et proposent deux solutions :

  • Une liaison satellite et une application mobile : grâce à une carte SIM directement intégrée dans la caméra lors de l’installation des gîtes et nichoirs, un envoi des données par satellite permet une découverte en direct de ce qu’il se passe à l’intérieur en utilisant une application spéciale téléchargée sur les smartphones des collaborateurs. Une pause café ? Et si on en profitait pour regarder l’hirondelle de fenêtre, située juste au-dessus de la machine, en train de nourrir ses petits ?
  • Un système filaire pour un site internet : afin de valoriser les « plans » réalisés au sein des structures au-delà des parties-prenantes internes, il est tout à fait envisageable de créer un lien direct par câble entre les caméras et une box internet dédiée ; elle-même reliée à un site internet (mis à disposition par Biodiversit’up ou lié au site internet déjà existant de l’organisation). Grâce à cela, n’importe qui et à n’importe quelle heure peut aller regarder une mésange bleue nourrir ses oisillons.

Voir les photos des installations dans la galerie << ici >>

Étape 3 : le suivi des installations

Voir les photos des suivis dans la galerie << ici >>

Objectif de l'étape numéro 3

Afin de s’assurer de la non dégradation (volontaire ou non) des installations et assurer la logistique des caméras, Biodiversit’up s’engage à réaliser quelques mois après la mise en place, un suivi technique. Ce suivi aura également comme objectif de déterminer si les nichoirs et gîtes sont utilisés ou non. Grâce à une micro-caméra amenée jusqu’au trou d’envol (ou d’aération) depuis le sol (l’utilisation d’une échelle provoquerait trop de dérangement), une photo ou une vidéo pourra être réalisée pour chaque nichoir/gîte. Les mammifères étant les plus longs à utiliser les nouveautés, le suivi sera réalisé également un an après la mise en place des installations.

En parallèle : un photographe-nature pour immortaliser ce "plan"

Au-delà de la communication réalisée en parallèle de l’étape 1, les temps de sensibilisation proposés durant l’étape 2 et l’utilisation des caméras pour un suivi quasi-quotidien, il n’y a rien de mieux qu’une magnifique photo prise lors du départ du nichoir d’un rouge-gorge familier. C’est pourquoi, entre les deux temps de suivi, les équipes de Biodiversit’up seront accompagnées d’un photographe-nature partenaire. Ces photographes ont été choisis en fonction de leur intégrité professionnelle : non imprégnation, non nourrissage et prise en compte continu d’un non-dérangement strict de l’animal sauvage. Grâce à une logique de prestation financière, ces photographes-natures locaux peuvent valoriser leur savoir-faire tout en participant à la sensibilisation de tous les publics. À la suite de ces journées « photographie », une impression sur toile sera proposée à la structure engagée dans le « plan faune sauvage » afin de réaliser une exposition au sein-même de ses locaux ou en extérieur.

Focus sur : un soutien aux experts environnementaux

Si vous avez tout lu, ce « focus » vous rappellera celui de l’étape 1. En effet, grâce aux caméras installées, au suivi photographique et à toutes les démarches de sensibilisation liées, c’est de nombreuses informations sur la faune sauvage qui vont être collectées grâce au « plan faune sauvage » créé dans les organisations et structures françaises. L’objectif est donc de mettre à disposition toutes nos informations aux associations, ONG et autres structures environnementales qui en feront la demande.

Qui peut faire un Plan Faune Sauvage ?

Tout le monde bien sûr !

Les entreprises

Toutes les entreprises peuvent mettre en place un plan faune sauvage au sein de leur structure. Même si le fait d’avoir un espace extérieur est à privilégier, celles situées en pleine zone industrielle ou en centre-ville peuvent également participer. Oui, la vie sauvage est dans tous les milieux. Bien sûr, ce « plan » peut être réalisé au sein d’une structure ayant déjà une démarche RSE avancée ou non.

Les établissements scolaires

Les écoles primaires, collèges, lycées, IME, CFA, grandes écoles, universités… sont des établissements où il y a un important potentiel pour ces plans mais également au niveau de la sensibilisation. Le petit plus d’un « plan » en milieu scolaire est son intégration dans un projet pédagogique plus vaste où les nichoirs et gîtes peuvent être construits directement par et avec les élèves/étudiants.

Les collectivités

Villes, villages, hameaux, communes, communautés de communes, communautés d’agglomération, départements ou encore régions, toutes les collectivités peuvent engager un « plan faune sauvage » au sein de leur territoire. Grâce à la sensibilisation de toutes les parties-prenantes, l’objectif est de participer de façon active à la prise en compte des démarches environnementales globales.

Le grand public

Une maison avec jardin, un bout de balcon, une copropriété ou encore une résidence, les animaux sauvages sont partout et peuvent cohabiter avec l’humain via de nombreux moyens. Tandis que notre e-boutique (trouvable sur ce site) propose des nichoirs et gîtes en vente, un « plan faune sauvage » complet peut également être réalisé au sein d’un domicile via la réalisation des différentes étapes citées précédemment.