Point-relais Biodiv'

Une aide pour les eurois(es)

Un point-relais local

Un lieu de relâcher « au taquet »

Un point-relais local

Tous les départements français n’ont pas la chance d’avoir un centre de sauvegarde/soins de la faune sauvage sur son territoire. L’Eure (27) est situé en Normandie et fait partie de ces cas-là. Afin d’assurer une bonne prise en charge des animaux sauvages, certaines associations travaillent avec des vétérinaires locaux ou des bénévoles-rapatrieurs. En proposant un point-relais au sein-même du siège social de Biodiversit’up, nous participons activement à la prise en charge des animaux sauvages blessés. Toutefois et il est important de le préciser, Biodiversit’up n’est aucunement un centre de sauvegarde/soins. Les animaux sont rapatriés dans un temps maximal de 72h, Johanna CHOPIN a été formée aux premiers soins dans plusieurs centres français et les potentiels soins exercés en urgence sont réalisés sous la tutelle de Monsieur BEAUFILS (soigneur capacitaire) et son équipe de l’association CHENE. Attention : si vous êtes dans le coin, aucun animal sauvage en détresse ne doit être apporté sans contact préalable avec un centre de sauvegarde où les soigneurs animaliers s’assureront de la nécessité de sa prise en charge. Une fois leur validation, l’adresse de ce point-relais sera communiqué ainsi que la démarche à suivre.

Un protocole précis pour la prise en charge des animaux sauvages en détresse

N’oublions jamais un point important : les animaux sauvages pris en charge par les centres de sauvegarde/soins sont en détresse à cause d’une mauvaise cohabitation Homme/Animal (choc véhicule, taille d’arbre et de haie, dérangement hivernal…). C’est donc des êtres-vivants doués de sensibilité qui sont pris en charge. Un protocole strict doit donc être respecté pour leur bien-être et leur assurer toutes les chances de survie.

 

Panneau d’accueil du point-relais

Signalétique bord de route

Clapiers de prise en charge

Fiche à remplir par le découvreur

Un lieu de relâcher « au taquet »

L’objectif premier de tous les centres de sauvegarde/soins est le même : rendre à la nature un animal sauvage sain et autonome. C’est pourquoi tous les protocoles de soins pratiquent la non-imprégnation des individus. Tandis que les oiseaux sont souvent relâchés directement aux alentours des associations, les mammifères sont territoriaux. Les adultes sont donc remis à l’endroit où ils ont été trouvés – si celui-ci permet d’assurer sa sécurité – tandis que les jeunes sont relâchés dans des endroits propices et viables. Le relâcher dit « au taquet » permet un retour à la nature doux. Les animaux sont placés dans des enclos ou cages directement en extérieur afin de se ré-habituer aux bruits de la nature et à la distinction jour/nuit. Nourris pendant plusieurs jours, ils sont ensuite invités à partir vivre leur vie. Aidés pendant encore quelques jours, la nourriture est réduite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’ingérence humaine.

Des hérissons juvéniles très curieux

Vidéo nocturne prise dans le taquet de relâcher