Les centres de soins
Des associations de sauvegardeLes 102 Centres français
Qu’est-ce qu’un Centre ?
Les missions des Centres
La centaine de Centres français
Les centres de sauvegarde/soins français sont des associations ou organisations indépendantes les unes aux autres. Il existe de nombreux centres en France, de toutes tailles et avec des moyens différents. Leur couverture géographique peut varier d’un territoire très local à plusieurs départements ou régions. Tous les centres exercent une mission d’intérêt général et sont reconnues par la loi française. Ils peuvent donc effectuer des reçus fiscaux pour tout don financier ou matériel. Chaque centre peut accepter un nombre restreint d’espèces et d’animaux en fonction de ses installations, de ses capacités et de ses autorisations.
P’tits Kipik Rueil
92500 Rueil Malmaisons (France)
Association CHENE – Centre d’Hébergement et d’Étude sur la Nature et l’Environnement
76190 Allouville-Bellefosse (France)
IGREC Mer – Initiative Guadeloupéenne pour la Restauration des Écosystèmes Marins
97190 Gosier (Guadeloupe - France)
CROA – Centre de Réhabilitation pour les Oiseaux d’Amazonie
97393 Saint Laurent du Maroni (Guyane - France)
SOPTOM – Station d’Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux
83660 Carnoules (France)
CESTMed – Centre d’Études et de Sauvegarde des Tortues Marines de Méditerranée
30240 le Grau du Roi (France)
CEPEC – Centre d’Études de Protection et d’Élevage des Chéloniens
30700 la Capelle Masmolène (France)
CRSFS Hérault, LPO Occitanie – Centre Régional de la Sauvegarde de la Faune Sauvage
34560 Villeveyrac (France)
CSRH, Amis des hérissons – Centre de Soins et de Réhabilitation des Hérissons
86600 Coulombiers (France)
CRSFS de Charente Nature – Centre Régional de la Sauvegarde de la Faune Sauvage
16410 Torsac (France)
CESTM, aquarium de la Rochelle – Centre d’Études et de Soins pour les Tortues Marines
17002 la Rochelle (France)
Les amis des tortues
45240 Marcilly en Villette (France)
Centre de sauvegarde de la Réserve Naturelle Nationale de Saint-Denis du Payre
85580 Saint Denis du Payre (France)
CRESREL – Centre de réhabilitation et de sauvegarde de la faune sauvage de Champagne-Ardenne
10200 Soulaines Dhuys (France)
CSERFS Faune Alfort – Centre de Soins, d’Élevage et de Réhabilitation pour Faune Sauvage
94700 Maisons Alfort (France)
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Qu’est-ce qu’un Centre ?
Le réseau des centres de soins de la faune sauvage en France
Ce réseau est une association regroupant des centres de soins pour la Faune Sauvage française et d’Outre-mer créé en 2019. Dans un contexte de destruction globale du milieu naturel, aggravé par le réchauffement climatique, les centres de soins pour la faune sauvage font face à une très forte augmentation du nombre d’animaux accueillis. Des milliers de secouristes de la faune sauvage, professionnels ou bénévoles, doivent s’organiser pour assurer efficacement leur mission, et sauver davantage d’animaux sauvages en détresse dans une situation de crise complexe. Pour agir plus efficacement 18 centres de soins pour la faune sauvage se sont regroupés pour créer un Réseau National, dans un but commun d’amélioration de la prise en charge d’animaux sauvages en détresse.
l'UFCS - Union Française des Centres de Sauvegarde
Premier réseau créé en France, l’UFCS c’est 29 centres qui la composent en recueillant partout en France les animaux sauvages, blessés, malades, mazoutés ou en difficulté pour les soigner en vue de les relâcher dans leur environnement naturel. Avec ces 29 centres, l’UFCS représente un réseau national de secours d’urgence à la faune sauvage. Au-delà de l’image de cliniques pour animaux, l’UFCS ainsi que les centres qui la composent recherchent et étudient les causes de destruction de la faune sauvage et participent aux programmes de restauration d’espèces menacées dans leurs milieux.
Selon le Réseau des Centres de Soins de la faune sauvage en France, « un centre de soins pour la faune sauvage, également appelé centre de sauvegarde, est un établissement officiel autorisé à la détention provisoire d’animaux sauvages dont l’objectif est d’accueillir des animaux sauvages en détresse, de leur prodiguer les soins et la rééducation nécessaires à leur retour dans le milieu naturel. Ce n’est ni un parc animalier, ni un refuge, et n’a pas vocation à garder les animaux sans limite dans le temps. En France, c’est le seul type d’établissement autorisé à réhabiliter des animaux sauvages en détresse afin de les relâcher dans la nature. Il existe des centres de soins pour la faune sauvage partout à travers le monde. La France compte environ 102 centres de soins (DOM TOM inclus). Certains sont spécialisés sur une ou quelques espèces, comme le hérisson, l’écureuil, les phoques ou les chauves-souris , tandis qu’une majorité est plus généraliste et prend en charge des groupes d’espèces comme les oiseaux, les mammifères, les espèces protégées, voire pour certains l’ensemble des espèces de la faune sauvage métropolitaine ou d’Outre-mer. Ces structures de soins sont strictement réglementées : elles disposent d’une autorisation d’ouverture délivrée par leur préfecture et leurs responsables sont titulaires d’un « certificat de capacité » délivré par l’administration. Ainsi, la réglementation les autorise à détenir et transporter des animaux de la faune sauvage autochtone, notamment d’espèces protégées, situation exceptionnelle en droit français.«
Les missions des Centres
La vocation première des centres de soins consiste à recueillir les animaux sauvages en détresse trouvés par des particuliers, les soigner et les réinsérer, une fois totalement rétablis, dans leur milieu naturel. Face au nombre croissant d’animaux victimes des activités humaines, le nombre d’animaux pris en charge par ces centres a considérablement augmenté ces dernières années.
Prendre en charge les animaux sauvages en détresse et tenter de les sauver via une gestion médicale, médicamenteuse ou tout autre technique permettant d’assurer des soins viables.
Participer à la protection des populations d’espèces sauvages, par de la collecte d’informations sur l’état des populations, le suivi des animaux après relâché, des actions en justice…
Participer à l’amélioration des connaissances scientifiques sur la faune grâce à la communication des espèces accueillies aux organisations locales et/ou nationales.
Sensibiliser les pouvoirs publics, le grand public et toute autre personne à la protection des animaux sauvages via des conseils, de la vulgarisation, des supports pédagogiques et des évènements.
Œuvrer pour une cohabitation sereine et qualitative entre l’Homme et la biodiversité qui l’entoure, par le biais de services de médiation.
Former des bénévoles et des professionnels à la prise en charge de la faune sauvage en détresse (vétérinaires, pompiers, agents de l’OFB…)
Participer à la veille sanitaire par du suivi scientifique sur les animaux accueillis afin de rester en lien avec les organisations nationales sur le suivi des maladies.
Un chatbot pour les hérissons
Afin d’accompagner et de répondre à toutes les questions concernant le Hérisson d’Europe, un chatbot à destination des particuliers a été développé gratuitement par Askovet. Le contenu a été rédigé par la LPO et le Réseau des Centres de Soins de la Faune Sauvage. Actuellement disponible sur Messenger, l’objectif de cet outil est avant tout de protéger le hérisson mais aussi de désengorger les standards d’appels des associations, qui reçoivent des centaines d’appels pour des hérissons, en détresse ou non. Ce robot n’a pas vocation à inciter les particuliers à s’occuper eux-mêmes des hérissons, ni à poser des diagnostics à distance. S’il s’avère que vous avez trouvé un hérisson en détresse, le robot vous conseillera de prendre directement contact avec un centre de soins après avoir sécurisé l’animal. Le chatbot a été développé pour informer les particuliers 24h/24, lorsque les interlocuteurs physiques ne sont plus joignables, éviter les mauvais gestes réflexes, et transmettre des connaissances rudimentaires sur l’espèce pour éviter des prises en charges inutiles d’animaux pouvant être laissés sur place, ou de mauvais comportements au jardin pouvant nuire à l’espèce.