En tant qu’entreprise liée à la protection de la nature, nous tenions à apporter notre contribution à celle de la faune locale de façon plus importante que via la mise en place d’un Plan Faune Sauvage ou d’un accompagnement environnemental. Pour se faire, Biodiversit’up a choisi de mettre en place trois objectifs bénévoles dans son cœur de métier…
Soutenir les associations de protection via des dons financiers et adhésions.
Valoriser les centres de sauvegarde de la faune et leur travail quotidien.
Créer un lieu d’accueil des animaux sauvages blessés dans l’Eure.
Lors de la réalisation d’un Plan Faune Sauvage, 5% à 10% de nos bénéfices (hors animations et achats) sont reversés à un centre de sauvegarde partenaire. Notre objectif est de participer activement à la prise en charge des animaux sauvages vis le soutien à l’achat de matériels. Depuis notre création, plusieurs dons ont été réalisés pour un montant total de 3 926,86€
Tous les ans en début d’année, Biodiversit’up renouvelle son engagement auprès de plusieurs
centres de sauvegarde de la faune locale en adhérant à ces associations en tant qu’entreprise française.
Les centres de sauvegarde français sont des associations indépendantes les unes aux autres. Il existe de nombreux centres en France, de toutes tailles et avec des moyens différents. Leur couverture géographique peut varier d’un territoire très local à plusieurs départements ou régions. Tous les centres exercent une mission d’intérêt général et sont reconnus par la loi française. Chaque centre peut accepter un nombre restreint d’espèces et d’animaux en fonction de ses installations, de ses capacités et de ses autorisations.
La prise en charge des animaux sauvages est gratuite et les associations œuvrent au quotidien à la protection de la faune. Ne fonctionnant que par des subventions et dons privés ; les centres de sauvegarde n’ont pas les moyens humains et financiers pour se déplacer à chaque animal sauvage blessé ! Il est donc de votre responsabilité de rapatrier l’animal accueilli (reçu fiscal possible à la demande).
La carte des centres de sauvegarde français arrive
Ce réseau est une association regroupant des centres de soins pour la Faune Sauvage française et d’Outre-mer créé en 2019.
La détention par un particulier d’un animal sauvage prélevé dans la nature est interdite. Même s’il ne s’agit pas d’une espèce protégée. La sanction peut atteindre un an d’emprisonnement et 150 000€ d’amende. C’est l’Office Français de la Biodiversité qui est chargé d’aller contrôler la légalité de la détention d’un animal.
Le transport d’un animal sauvage (vivant ou mort) est interdit, particulièrement quand il s’agit d’une espèce protégée ; sauf en cas de dérogation accordée par l’administration. Toutefois, une circulaire du 12 juillet 2004 reconnaît la notion d’animal en détresse et autorise aux particuliers qui découvrent un animal blessé de le transporter vers le centre de sauvegarde le plus proche.
Non. Un centre de sauvegarde est un établissement réglementé qui dispose d’une personne titulaire d’un certificat de capacité et d’une autorisation préfectorale d’ouverture. Un particulier, même bien intentionné, n’est pas en droit d’apporter des soins à un animal sauvage. Il en va de l’intérêt de l’animal qui a besoin des compétences en biologie et en médecine vétérinaire d’une part et de structures de soins et de réhabilitation adaptées d’autre part.
Tous les vétérinaires ont le droit d’apporter des soins à un animal sauvage en détresse, peu importe son espèce, et selon leur niveau d’équipement et de compétences. S’ils décident de ne pas le faire, ils doivent renvoyer cet animal vers un confrère capable de le soigner (ou un centre de sauvegarde).
Circulaire du 12 Juillet 2004 :
« Les cabinets vétérinaires peuvent être amenés à recevoir de la part de particuliers des animaux blessés. Les vétérinaires ont alors légitimement le souci de donner les premiers soins si ceux-ci permettent de préserver la vie de l’animal. »
L’arrêté du 11 septembre 1992 relatif aux centres de sauvegarde de la faune sauvage, précise les conditions de fonctionnement et les caractéristiques des installations des établissements qui pratiquent des soins sur les animaux de la faune sauvage.
Arrêté du 12 décembre 2000 fixant les diplômes et les conditions d’expérience professionnelle requis par l’article R. 413-5 du code de l’environnement pour la délivrance du certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques.
Article R242-48 du Code rural : devoirs fondamentaux des vétérinaires.
Circulaire du 12 juillet 2004 : relative au suivi des activités des centres de sauvegarde pour animaux de la faune sauvage.
Circulaire DNP/CFF n° 2005-06 du 7 juillet 2005 relative à la réintroduction de jeunes oiseaux dans la nature par la technique dite du « taquet ».
Tous les départements français n’ont pas la chance d’avoir un centre de sauvegarde de la faune sauvage sur son territoire. L’Eure, département situé en Normandie, fait partie de ces cas-là. Afin d’assurer une bonne prise en charge des animaux sauvages, certaines associations travaillent avec des vétérinaires locaux ou des bénévoles-rapatrieurs. En proposant un point-relais au sein-même du siège social de Biodiversit’up, nous participons activement à la prise en charge des animaux sauvages blessés. Toutefois et il est important de le préciser, Biodiversit’up n’est aucunement un centre de sauvegarde/soins. Les animaux sont rapatriés dès que possible ; Johanna CHOPIN a été formée aux premiers soins dans plusieurs centres français et les potentiels soins exercés en urgence sont réalisés sous la tutelle de soigneurs-capacitaires de l’association CHENE. Les rapatriements sont réalisés auprès de trois centres de sauvegarde : la Dame Blanche dans le Calvados, l’association CHENE en Seine-Maritime et Faune Alfort en Île-de-France
L’objectif de tous les centres de sauvegarde est le même : rendre à la nature un animal sauvage sain et autonome. C’est pourquoi tous les protocoles de soins pratiquent la non-imprégnation des individus. Tandis que les oiseaux sont souvent relâchés directement aux alentours des associations, les mammifères sont territoriaux. Les adultes sont donc remis à l’endroit où ils ont été trouvés – si celui-ci permet d’assurer sa sécurité – tandis que les jeunes sont relâchés dans des endroits propices et viables. Le relâcher dit « au taquet » permet un retour à la nature par étape. Après avoir construit notre propre-taquet, ce sont des dizaines d’hérissons qui ont pu être relâchés au cœur même de notre campagne normande ainsi que des écureuils roux. Découvrir nos vidéos.
Avant d’agir, demandez-vous toujours si l’animal a vraiment besoin d‘aide. Surtout : ne vous improvisez pas soigneur qualifié, c’est un métier à part entière et vos réflexes ne sont pas forcément les bons. Avant d’agir, consultez le centre de sauvegarde le plus proche de chez vous. Une fois que vous vous êtes assuré que votre réflexe de protection est le bon, il ne reste plus qu’à suivre ces 6 étapes avant de conduire l’animal sauvage blessé jusqu’à une association qualifiée :
Rester calme et faire le moins de bruit possible. Les animaux sont des êtres sensibles qui stressent rapidement.
Utiliser des gants et/ou un vêtement épais pour attraper l’animal et le manipuler. Ayez le réflexe de lui cacher la tête avec un linge pour limiter son stress. Attention aux serres de rapace, aux ailes de cygne, aux becs des oiseaux ainsi qu’aux griffes et dents des mammifères.
Placer l’animal dans un carton adapté à sa taille percé de quelques trous sur le dessus (à l’aide d’un stylo, de la taille de la pointe, pas plus gros), avec un fond de papier journal. N’employez pas de cage à oiseaux, les animaux sauvages ne supportant pas la captivité, ils cherchent à s’enfuir par tous les moyens et risquent de se blesser. De plus, les plumes peuvent se casser entre les grilles.
Isolez-le dans un endroit calme et chaud. Vous pouvez mettre une bouillotte dans son carton, si l’animal est choqué ou très jeune. Ce réflexe peut assurer sa survie alors n’hésitez pas.
Ne lui donnez ni à manger, ni à boire sans avoir reçu les conseils d’un professionnel excepté en cas de forte chaleur : quelques gouttes d’eau via une pipette ou avec le doigt.
Conduire l’animal le plus rapidement au centre de sauvegarde le plus proche de chez vous. Attention, le transport d’animaux sauvages ne peut normalement pas se faire sans autorisation. Toutefois, il existe une tolérance pour amener un animal vers une association agréée.
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