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PFS Focus réalisés ou en cours

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Outils de cohabitation installés

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Outils différents installés

« au 22 juillet 2025 »

Le Plan Faune Sauvage présenté précédemment peut être engagé dans une démarche dite « focussée ». En effet, ce protocole créé par Biodiversit’up souhaite également aider les territoires (privés ou publics) à répondre à des problèmes de présence de certaines espèces. La cohabitation avec les animaux sauvages peut parfois être complexe avec des dérangements liés à :

      • un souci sanitaire (chenilles processionnaires, rats…)
      • Une surabondance d’individus (micromammifères, pigeons…)
      • des difficultés ponctuelles (ragondins, frelons asiatiques…)

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Certains animaux peuvent enquiquiner au quotidien, le rééquilibrage naturel du cycle proie/prédateur est un vrai atout sur le long terme

L’éthique de notre entreprise est simple sur ce point : chaque animal sauvage a droit de vie et de respect. Toutefois, sa régulation naturelle via le rééquilibrage du cycle proie/prédateur peut être encouragée et développée. Le PFS Focus est là pour vous aider dans cette démarche via ses 3 étapes…

L’analyse environnementale des espaces extérieurs.

La mise en place des outils et de la sensibilisation.

Le suivi pluriannuel du PFS Focus et de son impact.

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En tant qu’entreprise privée non-militante, Biodiversit’up met en avant sa démarche « anti-rien ». En effet, vous ne trouverez ici ni des anti-chasse ; ni des anti-agriculture ; ni des anti-pêche ; ni des anti-économie. Étant donné sa vie privée, Johanna interfère naturellement avec tous ces milieux du moment que la discussion et l’ouverture d’esprit est présente. Le dialogue est toujours préférable à la confrontation via des arguments objectifs et une vision à long terme des effets sociétaux de ces positionnements parfois épineux.

Ici, on ne distingue pas les animaux sauvages par le classement réalisé par l’humain. Le terme de « nuisible » n’est pas utilisé car chaque espèce animale a une utilité. Il suffit de la démontrer, la gérer et trouver une façon de cohabiter.
Biodiversit'up

La santé publique au coeur de la nature

Les chenilles processionnaires
et la pyrale des buis

Les chenilles processionnaires (du chêne et du pin) sont aujourd’hui au niveau national un véritable enjeu sanitaire pour les collectivités mais également les entreprises privées et même particuliers. Leurs poils urticants peuvent créer des démangeaisons importantes et conduire au décès de certains animaux domestiques en cas de contact prolongé. Il faut toutefois prendre en compte un fait : l’annihilation de ces chenilles n’est désormais plus possible. Seul leur régulation et le maintien de leur population à des seuils minimum permettront d’assurer une cohabitation non-dangereuse pour la société humaine (idem pour la pyrale des buis même si l’aspect de santé publique n’est pas mis en avant). 

L'objectif de ce PFS Focus

C’est une gestion par l’avifaune que vous pouvez mettre en place puisque certains oiseaux insectivores sont vos meilleurs alliés dans cette lutte sans fin. En premier lieu : la mésange charbonnière. Son accueil via un nichoir de type « boîte aux lettres » et « losange » (pour les mésanges bleues, nonnettes, noires, huppées et à longue-queues) vous permettra une gestion territoriale de ces chenilles. Dans une moindre mesure mais efficace sur des zones spécifiques : le pic épeiche, l’engoulevent d’Europe, la huppe fasciée, le coucou gris ou encore la sittelle torchepot, le gobemouche noir ou le grimpereau. Attention, l’apposition de ces nichoirs spécifiques doit répondre à des besoins biologiques (hauteur, orientation, type d’accès, essence d’arbres porteurs…) et être installés dans un rayon d’action précis pour chaque espèce sans être directement installés sur les individus infectés. Il est important de noter que cette prédation naturelle n’assurera pas à elle seule la gestion annuelle de ces chenilles. Une démarche mécanique et humaine reste nécessaire mais fortement réduite – notamment durant les premières années.

Le moustique et
le moustique tigre

Quasi systématiquement, le Plan Faune Sauvage préconise la création (ou l’accessibilité) de nouveaux points d’eau qui peuvent engendrer l’accueil de nouvelles espèces non-souhaitées : les moustiques et les moustiques-tigres. Selon l’ANSES, le moustique-tigre est aujourd’hui adapté à divers environnements et climats et apprécie tout particulièrement les milieux urbains. Vecteur de virus mais surtout grand amateur de piqûres pouvant être douloureuses, sa gestion par la prédation naturelle peut être un vrai plus dans la lutte globale menée au quotidien au niveau national. Accueillir des prédateurs ciblés (oiseaux et mammifères) permettra de les réguler et réduire la problématique sanitaire.

L'objectif de ce PFS Focus

Ce sont les espèces animales prédatrices des moustiques et autres petites bêtes volantes qui sont à privilégier dans ce cas-ci. En premier lieu viennent les hirondelles (de fenêtre, rustique et de rivage) ainsi que le martinet noir. Très grand prédateurs (des milliers de moustiques avalés par jour), il est de plus assez facile de développer les communautés lorsque celles-ci sont déjà existantes. La mise en place de nids artificiels en argile pour les hirondelles et de nichoirs mono-spécifiques pour les martinets permettent une prédation importante et donc une excellente gestion des populations de moustiques-tigres. En nocturne, ce sont les chauves-souris qui seront à valoriser puisque leur système de chasse leur permet d’ingurgiter des centaines de moustiques chaque nuit. Afin de développer leur présence, des gîtes spécifiques peuvent être installés mais c’est surtout une démarche de « trame noire » qui est à développer sur le territoire concerné. Enfin, au stade larvaire ce sont les amphibiens et les libellules qui seront vos alliés.

Le frelon asiatique et autres apoïdes

Les abeilles, guêpes et autres individus du même type peuvent engendrer un souci de cohabitation lorsque leur présence est trop proche de l’humain ou quand elle est trop importante. Grâce à leurs prédateurs, nous pouvons également les juguler voir les inviter à s’installer à un autre endroit. A contrario concernant le frelon asiatique, le but visé est d’annihiler sa présence ou du moins, réduire au maximum les individus situés dans le nid afin de le rendre inutilisable. Le premier réflexe est de penser à la bondrée apivore. Toutefois, ce bel oiseau très proche de la buse variable n’apprécie que peu la présence de l’Homme et est très compliquée à faire venir sur un territoire.

L'objectif de ce PFS Focus

Adepte également des « grosses bêtes », la mésange charbonnière a la capacité de prédater un nid de frelon ou d’apoïde à l’état larvaire puisqu’elle attend l’abandon des nids en période hivernale pour l’attaquer. Cette prédation (valorisée par la pose de nichoirs de type « boite aux lettres ») est donc à coupler avec des espèces qui peuvent s’attaquer aux adultes. Au-delà de la bondrée apivore difficilement gérable, le guêpier d’Europe et la pie-grièche peuvent être de bons partenaires ainsi que la chouette Chevêche d’Athéna. La mise en place de nichoirs d’accueil spécifiques à ces espèces peut être un véritable plus pour une gestion naturelle à long terme sur les autres périodes de l’année. Attention toutefois à prendre en compte la présence potentielle de ruches domestiques sur le territoire afin de ne pas créer de surmortalité sur ces abeilles gérées par l’humain.

Les rats et autres rongeurs

Que ce soit un problème connu depuis des années ou un développement depuis l’avènement du compostage public et privé ; les rats et souris en milieu urbain ainsi que les mulots, campagnols et autres musaraignes en milieu rural ont des populations qui croissent régulièrement. Via une prédation naturelle par les oiseaux mais également directement terrestre via les mammifères ; la mise en place d’un Plan Faune Sauvage Focus peut assurer une réduction parfois drastique de ces micromammifères. Un soutien spécifique est notamment proposé par Biodiversit’up au sein des usines agro-alimentaires avec prise en compte des obligations réglementaires et sanitaires.

L'objectif de ce PFS Focus

Excellent raticide, notamment sur les petits, le hérisson européen est un véritable atout lorsqu’il s’installe sur un territoire. Malheureusement malmené depuis plusieurs années (collisions routières, clôturage excessif des parcelles, surexploitation des produits phytosanitaires…), le statut du hérisson a été aggravé puisque l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a choisi en 2023 de l’intégrer dans la liste des espèces « quasi menacée ». Au niveau des mammifères ; la belette d’Europe, la fouine mais également le renard roux sont d’excellents auxiliaires qui peuvent être valorisés sur un territoire. En ce qui concerne l’avifaune, vos alliés seront les rapaces diurnes (la buse variable et le faucon crécerelle) et nocturnes (les chouettes effraie, hulotte, chevêche d’Athéna ainsi que les hiboux moyen-duc, des marais, grand-duc…). Comme pour de nombreuses espèces, des gîtes à mammifères ou nichoirs à oiseaux peuvent rapidement être mis en place sur des zones spécifiques. L’apposition de poteaux de réception à rapace est également une solution intéressante.

Des populations en surnombre à gérer

Dans ces trois cas, c’est le cycle naturel proie/prédateur et la prise en compte de la biologie des animaux ciblés (territorialité) qui doivent être développés via l’apposition à des points stratégiques d’outils de cohabitation précis (nichoirs à oiseaux, plateformes à rapaces…).

Qui n’a pas entendu parler des pigeons qui sont en surnombre dans les centres-villes et dont les fientes posent des problèmes paysagers et parfois sanitaire ? La surpopulation de ces colombidés et liée à deux facteurs : la non-présence de prédateurs naturels et la présence de nourriture à disposition. Afin de recréer un équilibre naturel, la valorisation des rapaces sera privilégiée et notamment le faucon hobereau, le faucon pèlerin, la buse variable (non-prédatrice mais gestion territoriale) ainsi que la chouette effraie des clochers. En parallèle, une éducation des citoyen(ne)s doit être proposée afin de limiter le nourrissage tout en assurant une gestion globale sanitaire (ramassage des détritus alimentaires post-marchés, mise en place de couvercles sur les poubelles publiques…). Les solutions « anti-pigeons » (pointes acérées et filets) ne seront pas préconisés par notre entreprise au vu de leur risque de mortalité. Toutefois, des solutions plus rapides mais à moindre efficacité peuvent être utilisées en attendant le rééquilibrage naturel tel que l’appel à des fauconniers effaroucheurs selon une planification précise et en prenant en compte la territorialité des rapaces déjà présents.

Corneille noire, corbeau freux et même pie bavarde, ces cousins de la famille des corvidés peuvent créer des soucis de voisinage lorsqu’ils décident de s’installer en nombre au sein de nos zones urbaines ou semi-urbaines. Ici, ce ne sont pas les fientes qui peuvent poser des problèmes mais le bruit provoqué par leur croassement. Les corvidés étant des oiseaux très territoriaux, ils n’apprécient que peu de partager leur zone de nidification. En favorisant autant d’espèces d’oiseaux que possible (de toutes les tailles et en prenant en compte la biologie de chacune) tout en créant une bataille de territoire avec la valorisation de rapaces anthropophiles (faucon pèlerin, chouette effraie des clochers), il est possible de réduire drastiquement la colonie voir même de la faire migrer. Cette solution étant à long terme, le dérangement ponctuel mais régulier des nids peut également être une solution transitoire.

Cela fait déjà plusieurs années que les villes côtières luttent contre la prolifération des goélands (notamment du goéland argenté) en ville. Depuis, les villes en bord de fleuve ainsi que les campagnes peuvent également se retrouver face à un surnombre grandissant de ces oiseaux marins. La solution miracle n’existant malheureusement pas pour réduire la population de goélands en ville, c’est une stratégie à long terme qui va devoir être instaurée selon 4 axes :

  • Une hygiène publique stricte avec la mise en place de couvercles métalliques sur des poubelles fermées ainsi que le suivi des composts public/privés, des restes de pêche ou encore des cours-arrière des restaurants.
  • L’éducation du grand public afin de ne plus créer de nourrissage ou de vol à l’arraché (les goélands étant particulièrement bons dans ce dernier domaine).
  • La prise en compte dans les documents d’urbanisme de l’architecture limitant la nidification (toits en pente et sans zones planes). 
  • Le dérangement territorial via l’accueil de rapaces en nombre (buse variable, chouettes de toutes espèces, faucons…). Attention, les goélands – lorsqu’ils sont en groupe – ne craignent pas d’attaquer des oiseaux plus gros. Un maillage serré mais qui prend en compte les besoins biologiques de futurs rapaces doit donc être valorisé.

Des espèces protégées mais dérangeantes

Parfois la cohabitation Homme/Faune ne nécessite qu’un tout petit coup de pouce pour devenir parfaite. C’est le cas pour les hirondelles (rustique et de fenêtre) ou encore les chauve-souris (pipistrelles, noctules, sérotines, oreillards…). Adeptes des espaces urbains, ces espèces se positionnent dans nos garages (hirondelle rustique), derrière nos volets (pipistrelles) ou directement sur notre façade de maison (hirondelle de fenêtre). Leur nid n’étant pas ce qui pose le plus de soucis, c’est surtout leur fiente ou leur guano (pour les chauves-souris) qu’il faut pouvoir gérer. Une simple plateforme antisalissures installés sous les lieux d’accueil peuvent faire l’affaire à moindre frais via un nettoyage unique dans l’année. Il est également important de rappeler que ces espèces sont protégées par la loi et notamment les nids d’hirondelles qui – s’ils sont intentionnellement enlevés ou détruits – peuvent faire valoir à la personne responsable une forte amende. 

Lors de la mise en place d’un PFS Focus, les outils de cohabitation (nichoirs à oiseaux, gîtes à mammifères, passages à hérissons…) qui seront proposés à l’installation ne seront pas uniquement ciblés sur les prédateurs naturels des espèces-cibles ou sur leurs concurrents directs. En effet, d’autres outils seront également proposés (nichoir à rougegorge familier ou encore gîte à écureuil roux) en fonction des possibilités du terrain afin de conserver un équilibre global naturel. Car attention : en valorisant uniquement certaines espèces, c’est toute la biodiversité qui peut être en total déséquilibre si on ne prend pas en compte l’existant.

Bien sûr, ces exemples sont à ajuster en fonction du territoire, du nombre d’individus ou encore des espèces déjà présentes. D’autres animaux sauvages peuvent engendrer des soucis de cohabitation avec l’humain. N’hésitez pas à contacter notre équipe pour un pré-audit personnalisé.
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